À propos de nous

La Mosaïque, association interculturelle d’accueil et d’intégration des personnes immigrantes de l’Abitibi-Témiscamingue.

Notre mission

La Mosaïque a comme mission d’accueillir les personnes immigrantes, en faciliter l’intégration et l’adaptation en Abitibi-Témiscamingue et promouvoir l’interculturalisme ainsi que le mieux vivre-ensemble, par l’offre de services d’accompagnement dans les démarches d’intégration et par l’offre d’activités de réseautage, de sensibilisation et d’information.

• Développer la compréhension réciproque entre les membres en exerçant la coordination juste et respectueuse des diverses cultures en présence;

• Accueillir chaleureusement les nouveaux immigrants et leur assurer un soutien adéquat lors de leur arrivée en région;

• Faire connaître aux immigrants la vie culturelle de leur nouveau milieu et se faire connaître de leur milieu;

• Encourager et soutenir les initiatives des groupes immigrants en région;

• Collaborer à tout projet visant à mieux comprendre et à développer les mécanismes de l’immigration dans notre région;

• Constituer un pont de dialogue et d’amitié avec la population;

• Soutenir les luttes contre le racisme et la discrimination.

Notre équipe

Valentin Brin

Directeur général

(819) 763-2263 poste 208

Jonathan Barrette

Chargé de projet en animation

(819) 763-2263 poste 206

Ariane Milot

Coordonnatrice des services d’accueil et d’intégration

(819) 763-2263 poste 207

Élisabeth Robichaud

Chargé de projet

(819) 763-2263 poste 205

 

Photo employée

Marjolène Leconte

Intervenante en intégration

(819) 763-2263 poste 202
Photo employée

Mélanie Carrier

Intervenante en intégration

(819) 763-2263 poste 201
Photo employée

Stéphane Kendo

Intervenant en intégration

(819) 763-2263 poste 203
Photo employée

Annette Laliberté

Intervenante en intégration
(819) 763-2263 poste 204

Historique de l’association

1990 : Le premier conseil d’administration provisoire

Enrique Colombino, professeur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, campus de Rouyn-Noranda

Yolette Lévy, professeur au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, campus de Val-d’Or

Gustave Ng. Kiyanda, conseiller pédagogique au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue

Clotaire Moulounda,  professeur au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, campus de Rouyn-Noranda

Premier CA

1990 - 1991 : Contexte de création de l’association

La Mosaïque rallie, comme son nom l’indique, des membres de nombreuses communautés culturelles dans la volonté d’ouvrir le dialogue interethnique et interculturel entre les populations. En effet, les immigrants étant peu nombreux et éparpillés sur l’ensemble du territoire, le dialogue devenait difficile. L’ignorance créant la peur, des discriminations envers les immigrants commençaient à se faire voir.

Le contexte de naissance de l’association en 1990-1991 était celui d’une certaine intolérance locale envers les étrangers, surtout à Val-d’Or. Un groupe de skinheads installé dans cette ville montrait ostensiblement leur idéologie nazie et xénophobe. L’association s’est créée à la suite de quelques événements racistes, dont les professeurs du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, campus de Rouyn-Noranda, ont été témoins.

L’assemblée de fondation de « La Mosaïque interculturelle de l’Abitibi-Témiscamingue » et l’implication de ses membres de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or ont attiré l’attention des médias. La présence médiatique a grandement aidé à la mobilisation des résidents et des commerçants de Val-d’Or afin de contrer les agissements et à dissoudre ce groupuscule. Le siège social de « La Mosaïque » s’est établi à Rouyn-Noranda. Les membres fondateurs étaient surtout constitués par des professeurs de diverses origines (canadienne, haïtienne, africaine, sud-américaine, européenne).

En 1991, l’association comprenait une cinquantaine de personnes bénévoles. Les étapes importantes dans l’histoire de l’association « La Mosaïque » a commencé ses activités par des conférences et aussi beaucoup d’activités festives (comme la fête interculturelle de Noël, qui perdure chaque année depuis les débuts de l’association et qui attire plus d’une centaine de personnes de tous les ans). À ses débuts, l’association n’avait pas de subvention et fonctionnait uniquement avec les adhésions des membres et quelques commandites privées. Certaines de ses activités sont devenues des traditions dans l’association, mais aussi un moyen de se faire connaître plus largement de la population locale. En effet, ses activités annuelles (comme le Noël interculturel ou l’épluchette de blé d’Inde) attirent toujours de nombreuses personnes et constituent les activités phares de l’association.

À la fin des années 1990, les membres de l’association ont commencé à répondre à des appels à projet du Ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration. Cela impliquait une subvention importante pour réaliser ses actions, mais aussi un cahier des charges très précis à respecter. À cette période a commencé la professionnalisation de l’association, qui fait de plus en plus appel à des subventions publiques.

Cette progression dans l’association va de pair avec un contexte international de durcissement des politiques de contrôle des immigrants, au tournant du siècle. Les événements du 11 septembre vont participer à créer un climat de méfiance envers les étrangers, notamment par le traitement médiatique de cet événement, mais aussi par la pression de leur voisin, les États-Unis.

Sa création : dans un contexte de régionalisation de l’immigration

Le gouvernement québécois, préoccupé par une distribution interrégionale peu équilibrée de l’immigration sur le territoire québécois, a mis récemment en place une politique de régionalisation de l’immigration destinée à faciliter et à encourager l’établissement d’immigrants en dehors de la région de Montréal. La tendance à la concentration spatiale de la majorité des immigrants dans la seule région métropolitaine de Montréal, soit 88 % de ceux-ci en 1991, risquait en effet d’entraîner de lourdes conséquences à long terme dont, notamment, de priver les régions des bénéfices de l’immigration internationale et d’accentuer le dualisme de la société québécoise entre Montréal, multiethnique et pluriculturel, et le reste du Québec, fortement homogène. C’est dans ce contexte politique que s’est créé le service d’accueil de « La Mosaïque ».

En 2009 (et depuis sa création), « La Mosaïque », de par son implication sur le territoire, recevait déjà, avant la création du service d’accueil, de nombreuses demandes de la part de nouveaux arrivants. Les membres du CA répondaient à ces demandes diverses avec les moyens dont ils disposaient. De là est née une volonté de travailler avec des organismes officiels (le Ministère de l’Immigration et des communautés culturelles, la Conférence régionale des élus et les municipalités) afin que « La Mosaïque » soit considérée comme un interlocuteur dans ce dossier et puisse recevoir les moyens de réaliser ce mandat pour offrir des services aux nouveaux arrivants.

À la même période, une entente spécifique triennale sur l’immigration pour la région de l’Abitibi-Témiscamingue s’est développée entre le ministère de l’immigration et des communautés culturelles, le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, le Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, le ministère des affaires municipales, des régions et de l’occupation du territoire ainsi que la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue. Cette entente avait pour objectifs de mettre en place des initiatives visant à supporter l’accueil et l’attraction des personnes immigrantes dans la région et à favoriser leur intégration. L’action retenue a été de développer des services d’accueil sur le territoire : un service d’accueil par MRC.

Le service d’accueil

Les buts de ce service d’accueil est de faciliter l’évaluation personnalisée des besoins de la personne immigrante et de susciter des initiatives d’accompagnement et d’intégration. « La Mosaïque » a donc répondu à ces appels d’offres et a été habilitée comme service d’accueil pour le territoire de la Ville de Rouyn-Noranda en avril 2010. Pour assurer ce service et grâce au 25 000 $ de subventions, l’association a recruté une salariée, d’abord à temps partiel. Puis, comme cette subvention n’étant pas suffisante pour assurer le bon fonctionnement du service d’accueil, l’association a demandé à la Ville de Rouyn-Noranda une aide au fonctionnement de 10 000 $, qui leur a été accordé. L’intervenante a ainsi été engagée à temps complet (qui travaille la moitié de son temps sur le service d’accueil et l’autre moitié sur les activités de« La Mosaïque »). La mise en place du service d’accueil a aussi rendu possible l’installation de l’association dans un local, ce qui donne lieu à une meilleure identification, une réalité physique et une plus grande visibilité. Toutes ces modifications ont permis à « La Mosaïque » d’avoir une plus grande possibilité de répondre au besoin des immigrants, ainsi qu’une reconnaissance de la part des organismes qui financent (CRÉAT, les ministères), mais aussi de la population et de la ville.

Au début du 21e siècle, l’association a donc développé ses partenariats avec les instances publiques, comme la ville de Rouyn-Noranda ou encore de la région et le ministère de l’Immigration. Elle a aussi fait davantage appel  à des financements publics et répond de plus en plus souvent à des appels d’offres importants (comme par exemple avec la création du service d’accueil qu’elle développera par la suite). Avec ses partenariats institutionnels, les membres de « La Mosaïque » développent également un côté plus politisé de l’association en participant à diverses tables de concertation comme la « Table régionale en immigration ». Ces tables permettent de réunir les différents acteurs qui sont en rapport avec les personnes immigrantes et ainsi décider collectivement avec l’appui de la CRÉAT des directives, notamment dans le but de faire venir des immigrants en région. Mais cela permet aussi de discuter des diverses politiques gouvernementales mises en place.

Après vingt ans d’existence, on voit que l’association a beaucoup évolué, même si elle continue aussi les activités festives et de sensibilisation de ses débuts. On le constate bien quand on regarde le bilan d’activités de l’an dernier, année du vingtième anniversaire de «La Mosaïque». En effet, on y retrouve de nombreuses activités culturelles, sportives et de sensibilisation, mais également des conférences et participations qui permettent une réflexion autour de l’immigration. On constate également que l’association a développé de nombreux partenariats avec des acteurs locaux (associations et autres). On y retrouve également les activités du service d’accueil. Maintenant que nous avons vu le contexte de création de l’association ainsi que son évolution pendant ses vingt années d’existence, nous allons nous pencher plus précisément sur le fonctionnement actuel de «La Mosaïque».

2019 : Rencontre du ministre M. Simon Jolin-Barrette

Le 6 septembre 2019, sous la direction générale de Mme Marie-France Beaudry et de la présidence de M. Aimé Pingi, « La Mosaïque » a accueilli dans ses murs du 92, avenue Murdoch à Rouyn-Noranda (notre petit local annexé à la garderie) la visite du ministre de l’Immigration, M. Simon Jolin-Barrette et ses collaborateurs. Notre conseillère locale du Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) auprès de « La Mosaïque » est Mme Mireille Gagnon qui nous soutient dans nos démarches administratives.

Lors de cette rencontre, il a été discuté des besoins des personnes immigrantes et comment « La Mosaïque » peut y mieux y répondre (besoin de personnel supplémentaire, d’un centre communautaire « centre de jour » pour nos activités, d’être mise en contact rapidement avec les nouveaux immigrants, etc.). De plus, nous avons pu exposer certaines de nos questions au ministre de l’Immigration au sujet du Programme de l’expérience québecoise (PEQ).

Quelques semaines plus tard, c’est avec reconnaissance que nous apprenions avec joie que les besoins de la population immigrante de chez nous ont été entendus.

2020 : Relocalisation de l’organisme et embauche

Depuis le 1er juillet 2020, « La Mosaïque » a élu domicile dans les murs du Centre Élisabeth-Bruyère au 225, rue Perreault Est, Rouyn-Noranda, Québec, Canada, J9X 3C5.

De plus, M. Valentin Brin, directeur général de « La Mosaïque », a été en mesure de faire l’embauche de deux nouveaux membres à son équipe. Notre équipe compte maintenant quatre personnes à temps complet.

Malgré la crise du Coronavirus qui frappe la planète, « La Mosaïque » n’a jamais cessé de donner des services. Par contre, elle a dû modifier son approche par le télétravail par ZOOM et la diffusion en direct sur internet pour rester en contact avec ses membres.

Le conseil d’administration

Marie-France Beaudry

Présidente

Flora Bègue

Vice-présidente

Karen Lesthaeghe

Trésorière

Marilou Villeneuve

Secrétaire

Carol Castro

Administratrice

Mohamed Méité

Administrateur

Rose-Élaine Julien-Gilbert

Administratrice